Norman Bates dans Psychose, Dan Black s’agite, se convulsionne et termine, plus souvent qu’à l’occasion, par se rouler par terre. Comme il ne bave pas, du moins pas tout à fait, on peut en déduire qu’il fait du rock…
Dan Black est le leader du groupe The Servant et la première fois qu’on le voit, on peut le trouver irritant, ou complètement cinglé, tout en se demandant s’il s’agit d’une série de tocs électro-acoustiques extrêmement bien orchestrés ou s’il ne s’en rend pas compte, singeant sans s’en apercevoir David Byrne dans la meilleure période des Talking Heads.
La comparaison avec cette auguste référence s’arrête là, à part peut-être pour ce qui est du côté « dandy anxiogène », un aspect de la personnalité de Black qu’il emprunte volontiers à David Bowie, une de ses modèles préférés.
A la tête, depuis 2000, du quatuor complété par Matt Fisher à la basse, Trevor Sharpe à la batterie et Chris Burrows à la guitare, il nomme le groupe The Servant (un nom inspiré par le titre d’un film culte de Joseph Losey, chef d’œuvre d’intelligence malsaine) et l’emmène vers le succès dès la sortie des deux premiers Eps du groupe, « Mathematics » et « With the Invisible » en 2001 qui imposent leur style électro-rock malade du bulbe.
Une flopée de concerts les font connaître assez vite, l’aspect visuel aidant, et ils enregistrent leur premier véritable album, « The Servant », qui sort début 2004. Bien qu’acclamé par la critique, le disque met un peu de temps à se faire connaître chez nous mais rattrape assez vite le temps perdu, surtout avec le single « Orchestra », un morceau entêtant qui attire l’attention sur eux dans l’hexagone.
avec le dernier albun sorti, "how to destroy a relationship", the servant passe résolument dans le camp des groupes a guitare.
avec les mélodies entrainantes et ré-écoutables milles fois, the servant est vraiment un de mes groupes favoris
http://www.radioblogclub.com/open/114364/the_servant/The%20Servant-how%20to%20destroy%20a%20relationshipHow to destroy a relationship
bonne écoute